dimanche 25 novembre 2012

Changement



Ces derniers jours, j'ai lu un message, sur un blog-amie, qui m'a inspiré beaucoup de pensées contradictoires mais le point principal qui ressort, pour moi, est le suivant :
  • depuis que je suis abstinent, j'ai changé.
D'abord, physiquement, j'ai retrouvé une meilleure santé avec une meilleure mine, ceci d'autant plus que, pour corser les choses, j'ai arrêté, en même temps, de fumer mes 2 paquets de Gauloises sans filtre, par jour. D'ailleurs, aujourd'hui, je me dis que je ne devais pas être très bien dans ma tête quand j'ai pris une telle décision.

Mais, c'est surtout psychologiquement, que les changements sont les plus importants. Que ce soit dans ma propre personnalité ou dans mon comportement avec les autres, de toute évidence, je ne suis plus le même qu'il y a 18 mois.

Du coup, je me rends compte que pour ma compagne, il y a quelque chose de déconcertant et, peut-être même d'incompréhensible, à vivre avec quelqu'un qui a totalement changé, car en plus, je reconnais que je ne fais pas beaucoup d'effort pour dialoguer sur le sujet. Pour moi, je vis ma vie comme je l'entends et comme je le sens.

Finalement, je me retrouve très bien dans le titre de mon blog «Sur mon chemin...».

samedi 20 octobre 2012

Tristesse et larmes

A l'occasion du baptême d'un petit neveu, j'ai passé une semaine chez ma soeur en région parisienne. Ce fut un moment de bonheur avec des instants de joie et de complicité que j'ai appréciés pleinement et en pleine conscience.

Je suis rentré hier, vendredi, et le temps de faire des courses, de vider ma valise et de lancer une lessive, une dispute a éclaté, pour ce que j'appellerais des broutilles. Pourtant, alors que je savais très bien que mon beau-frère et sa nouvelle compagne venaient déjeuner le samedi midi, je déclarais que j'en avais assez et que je passerais la journée ailleurs. Ce que j'ai fait.

Mais ce matin, dans la voiture, alors que je repensais à ce qui se passait, des larmes me sont sorties des yeux naturellement. Je me suis arrêté et j'ai attendu un moment, que tout cela se tasse. J'ai pensé à ma mère, quand tout petit, j'allais dans ses bras parce que j'avais un gros chagrin. Mais voilà, ma mère n'est plus là et je ne peux pas aller me réfugier dans son giron. Cela d'autant plus qu'elle m'a appris à faire face, à ne pas me laisser décourager et aussi, à ne pas pleurnicher sur moi-même.

Il n'empêche ... pas facile parfois, surtout quand il n'y a pas d'épaule pour s'épancher.

Le plus dur, cela a été au restaurant. J'ai failli prendre un apéritif et une bouteille pour me consoler. Et puis non ... trop facile. Le temps que je mange mon repas, et ces "mauvaises pensées" me sont sorties de la tête. Tout cela, 15 mois après mon début d'abstinence.

Ce soir, je suis content de moi, tout en sachant que les jours qui viennent ne vont pas être faciles à vivre.

jeudi 4 octobre 2012

Randonnée


Aujourd'hui, magnifique randonnée, avec ciel bleu et soleil, montée tranquille, pendant 2h30, sur une pente plutôt douce et arrivée sur Le Moucherotte à 1901 m, au dessus de Lans-en-Vercors., avec vue imprenable sur Grenoble qui, pour une fois, n'était pas cachée par un brouillard (de pollution).

J'ai éprouvé un réel plaisir à marcher, à mon pas, parfois seul, parfois accompagné. Je ne sais pas pourquoi, mais il arrive, quelque fois, que je me sente bien dans mes chaussures comme dans ma tête. Qui plus est, sur le moment, j'en ai conscience et, après, j'ai envie de le partager.

Ce que j'ai d'ailleurs fait aussitôt rentré, car comme c'était ma fête, j'avais plusieurs message en attente sur mon mobile.

Illustration: vue de Grenoble

dimanche 30 septembre 2012

Hier !!!

Hier, c'était samedi, et, en tant qu'ancien curiste, j'étais invité au Centre Hospitalier, où, en juin 2011, j'avais suivi, pendant 5 semaines, une "cure de désaccoutumance et de réflexion". Quand j'avais reçu l'invitation, je me suis demandé ce que je pouvais bien aller y faire. Et puis, je me suis dit que retrouver ceux avec qui j'avais vécu quelque chose de particulier, pouvait être intéressant.

Finalement, ce fut en effet agréable de se retrouver. Mais sur les 5, nous étions seulement 3 (moi y compris). Nous avons déjeuner à une table en commun, tout en parlant du passé mais aussi du présent et du futur. Si pour moi, tout va bien, pour les deux autres, ce n'est pas pareil.

Pour la femme (43 ans, divorcée avec 2 enfant de 14 et 18 ans), c'est dur à vivre avec quelques rechutes qui ne durent jamais longtemps mais qui la rende fragile.

Pour le jeune homme de 33 ans, c'est, à mon avis, beaucoup plus compliqué car il est toujours en arrêt de longue maladie et, de plus, il a peur de sortir de chez lui.

Pour les autres personnes - il y en avait une trentaine - je ne les connaissait pas, mais j'avais l'impression que tout le monde était content de se retrouver. Je crois que chacun se rendait compte qu'il avait eu un problème, qu'il s'en était sorti mais qu'il fallait faire attention. Fort à propos, le responsable de l'unité d'addictologie nous a rappelé que près de 75% des personnes qui suivent une cure, rechute au bout d'un certain laps de temps.

Ma foi, il faut en avoir conscience, et aller son chemin tranquillement, jour après jour.

vendredi 31 août 2012

Bonheur du jour

Hier et aujourd'hui, ce fut la bonne pioche.

Hier, c'était à Quimper, aux Archives Départementales du Finistère. Là, au bout de 3 heures, je tombais enfin sur l'acte de naissance que je cherchais : celui de ma grand-mère paternelle. Je connaissais l'année de naissance (trouvée sur sa pierre tombale), mais pas le mois ni le jour et, pour le lieu de naissance, j'avais l'hypothèse de 3 villages. Évidemment, c'est au troisième que je trouvais mon bonheur, avec, cerise sur le gâteau, en mentions marginales, les date/lieu de mariage et de décès.

Aujourd'hui, ce fut plus simple. A la mairie de S..., je venais chercher les actes de naissance de mes oncles et tantes, tous décédés. Mon père avait 5 frères et 2 soeurs. En 3 registres, j'ai trouvé mon bonheur car, heureusement, S... est un petit village, et il n'y a pas beaucoup de naissance par an. Mais, comme pour ma grand-mère, j'avais, en cadeau, les  date/lieu de mariage et de décès de chaque personne.

Ainsi donc, en Bretagne, sous le soleil et du ciel bleu, j'ai eu mes bonheurs du jour.